Alors que l’appétence des Français pour l’immobilier ne s’est jamais démentie au cours de la crise sanitaire, leurs attentes ne sont plus les mêmes. Une enquête réalisée par le groupe SeLoger nous renseigne sur les principaux critères de recherche des acheteurs en cette période de rentrée.
Quels critères après trois confinements, les maisons ont, plus que jamais, le vent en poupe ! Selon un ensemble d’études réalisées par OpinionWay pour SeLoger auprès de 3 000 particuliers ayant pris rendez-vous avec un agent immobilier, plus de la moitié des acquéreurs recherche une maison, tandis que les appartements n’attirent désormais qu’un acquéreur sur quatre. « Les maisons sont particulièrement prisées par les 35-49 ans et les foyers concernés par le télétravail.
C’est également davantage le cas des Franciliens qui cherchent une nouvelle résidence principale pour quitter l’Île-de-France. La recherche de maison concerne 70 % d’entre eux », indique Caroline de Gantès, Country Manager Director de SeLoger. Ceux qui ne peuvent prétendre à l’achat d’une maison avec jardin, se tournent vers les appartements avec un balcon ou une terrasse. Dans tous les cas, 94 % des acquéreurs de résidence principale désirent un espace extérieur.
Quatre fois plus d’acquéreurs qu’avant ciblent les zones rurales
Autre enseignement de l’enquête : les petites villes confirment leur renouveau d’attractivité. Un tiers des candidats à l’achat ciblent désormais des logements dans des villes inférieures à 20.000 habitants. “C’est trois fois plus qu’il y a un an”, commente le groupe SeLoger. La proportion d’acquéreurs ciblant les zones rurales a même été multipliée par 4 sur la période ! Les villes moyennes, bien desservies, ont aussi tirer leur épingle du jeu autour des grandes métropoles. Des communes telles qu’Angers, Laval, Libourne ou Le Mans ont ainsi paradoxalement vu leur attractivité grimper à la faveur de la crise sanitaire.
Une pièce en plus pour le télétravail
Travail à la maison oblige, les acquéreurs souhaitent une pièce supplémentaire pour y installer leur bureau ! Parmi les acheteurs intéressés par les biens anciens ou qui hésitent entre le neuf et l’ancien, 81 % sont d’ailleurs prêts à effectuer des travaux. Ce qui les motive : la possibilité de pouvoir aménager leur logement comme ils le souhaitent, mais également l’opportunité de payer leur logement moins cher, sans pour autant faire de concession sur la localisation. Néanmoins, les acquéreurs semblent avoir les moyens de leurs ambitions.
Et l’optimisme règne !
24 % des acquéreurs et 21 % des vendeurs estiment ainsi que leur pouvoir d’achat va s’améliorer d’ici la fin de l’année. 53 % des acquéreurs et 56 % des vendeurs misent, quant à eux, sur une stabilité. Il s’agit du plus haut niveau jamais enregistré depuis le début de la crise sanitaire, celui étant respectivement à 11 % et 8 % en avril 2020. Preuve que les acheteurs et vendeurs ont confiance en leur capacité de mener leur projet immobilier à bien en cette rentrée 2021…
Source : seloger.com
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