La FNAIM lance une campagne radio de sensibilisation à la rénovation énergétique des bâtiments à destination du grand public.
En référence avec le projet de loi « Climat et résilience », instaurant notamment le nouveau Diagnostic de performances énergétiques et l’interdiction de location des logements énergivores à l’horizon 2028, la FNAIM dévoile sa campagne de spots radios dédiée à la sensibilisation du grand public sur l’enjeu croissant de la rénovation énergétique.
L’occasion pour la FNAIM d’attirer l’attention des Français et d’appeler les pouvoirs publics à assurer aux particuliers les aides nécessaires pour atteindre les objectifs de rénovation.
Depuis le lundi 31 mai et jusqu’au 18 juin 75 spots d’une durée de 15 secondes (à raison de 5 par jour), seront diffusés sur les stations du groupe « Les Indés Radios » (Groupe TF1).
Un message clé : les professionnels de l’immobilier sont prêts à accompagner les Français
Le projet de loi Climat et résilience, adopté en 1ère lecture à l’Assemblée nationale et qui arrive maintenant au Sénat, prévoit une interdiction de louer des logements F et G à horizon 2028 et, en l’état, des logements E en 2034.
Alors que la rénovation énergétique devient un enjeu croissant dans le parcours immobilier des Français (1,7 million de logements F et G sont actuellement loués dans le parc locatif privé), le sujet demeure mal identifié pour une grande partie de la population.
Les professionnels de l’immobilier sont engagés et prêts à accompagner les propriétaires, les copropriétaires et surtout les bailleurs dans la mise en œuvre de cette obligation.
Par cette campagne, la FNAIM souhaite contribuer à démystifier la question de la rénovation énergétique et faire savoir aux Français que les professionnels de l’immobilier adhérents FNAIM sont des experts à leur disposition.
Cette campagne s’inscrit dans une démarche responsable de longue date pour la FNAIM, qui a participé à l’engagement volontaire des syndics professionnels de lancer 50 000 chantiers de rénovation en trois ans salué et soutenu par la ministre du Logement.
Elle est également engagée dans un vaste mouvement de formation des syndics depuis deux ans, via les « Copros Vertes ».
La FNAIM est tout aussi déterminée à promouvoir des décisions publiques réalistes et les dispositifs nécessaires à la réussite d’une rénovation énergétique ambitieuse. C’est en ce sens que la FNAIM a exprimé ses réserves sur le calendrier de l’interdiction de location des logements classés E à horizon 2034.
Pour la FNAIM, l’objectif de rénover le parc immobilier est nécessaire, mais ambitieux, coûteux et implique, pour réussir, que les bailleurs soient accompagnés. Pour la Fédération nationale de l’Immobilier, l’accompagnement juridique, technique par des professionnels, aussi indispensable qu’il soit, ne fait pas tout. Pour que cette interdiction de louer ne conduise pas à une aggravation de la crise du logement, la FNAIM rappelle qu’un accompagnement financier doit être prévu en conséquence.
Les principales propositions de la FNAIM
- Réévaluer le plafond du déficit foncier imputable sur le revenu : Si 40% des travaux à l’origine du déficit sont constitués de travaux de rénovation, le déficit imputable pourrait être doublé et passer à 21 400€. C’est l’outil qui demeure le plus puissant pour accompagner 60% des bailleurs, mal-accompagnés par MaPrimeRénov’.
- Instaurer une vente en l’état futur de rénovation énergétique pour contrer le risque de sortie du parc locatif : toute vente d’un bien F ou G doit pouvoir bénéficier à l’acheteur d’un avantage fiscal s’il est rénové, maintenu durablement dans le parc locatif privé et loué à des conditions de loyer abordables. Cet achat devra être également éligible au DENORMANDIE dans l’ancien, qu’il conviendra d’étendre à tout le territoire pour ces biens F et G.
- Sortir les logements qui étaient classés F ou G, après rénovation, du dispositif d’encadrement expérimental des loyers. Cette disposition n’engendre aucun coût pour l’Etat, mais elle serait un geste fort pour les bailleurs des zones concernées. L’encadrement des loyers a fortement désincité l’investissement locatif, à l’image de ce qu’avait engendré la Loi de 1948 en son temps.
- En copropriété, pour pallier le déficit de produits bancaires, et rassurer les banques qui se désintéressent largement de la copropriété : créer un Prêt Garanti par l’Etat Copro, pour financer la rénovation énergétique.
- S’assurer que le futur Plan Pluriannuel de travaux (PPT) soit simple et lisible afin de faire des copropriétés le maillon indispensable de la rénovation énergétique du parc immobilier.
La FNAIM soutient également la prolongation de l’éco-PTZ et la création d’un congé pour travaux de rénovation énergétique à l’initiative du bailleur.
Source : Fnaim.fr
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