La Fédération des promoteurs immobiliers rappelle dans un communiqué les bonnes pratiques du crowdfunding immobilier (ou financement participatif). Rappelons qu’il s’agit, pour des plateformes de financement participatif de mobiliser de l’épargne privée sous la forme d’une communauté d’investisseurs, pour financer des opérations de construction de logements qu’elles sélectionnent. La FPI rappelle toutefois que cet investissement, « qui peut offrir aux épargnants une rentabilité supérieure à des placements plus classiques, et un retour plus rapide », n’est toutefois « pas dénué de risques, que les épargnants comme les plateformes doivent bien mesurer ». La FPI rappelle donc les points de vigilances et les bonnes pratiques qui devraient être appliquées par les services d’instruction des plateformes agréées, c’est-à-dire réaliser :
- un audit de la maison-mère du maître d’ouvrage, porteur de l’opération immobilière ;
- une analyse administrative et juridique des droits à construire (permis de construire, déclaration préalable, permis d’aménager…) ;
- une analyse financière, puisque les fonds finançant l’opération doivent être versés sur un compte séquestre dédié à cette seule opération ;
- une analyse technique, en contrôlant à minima le parcours et l’expérience des dirigeants et des hommes clefs, les moyens techniques internes propres à la réalisation des opérations en cours et la cohérence des coûts de construction annoncés par rapport aux comparables locaux ;
- une analyse commerciale avec la cohérence des prix de vente prévisionnels ;
- enfin la capacité à être un intermédiaire fiable.
Source : Fédération des promoteurs immobiliers, communiqué, 20 janvier 2017