D’après le site Meilleursagents.com, la Ville d’Angers monte sur la première place du podium des « villes où il fait bon investir », devant Reims et Clermont-Ferrand.
Ces trois villes sont en bonne santé immobilière
, avec des prix au mètre carré qui continuent de grimper et ne prévoient pas de s’arrêter
. Autre avantage pour les investisseurs :La généralisation du télétravail en fait des destinations de choix pour les quelque 400 000 urbains qui rêvent de s’éloigner des grandes villes ».
1 Angers
Meilleursagents.com rappelle que la préfecture du Maine-et-Loire connaît une forte progression des prix (+7,7% en un an). Une courbe qui est restée dans le vert même après le confinement (+2,5%). Le pouvoir d’achat immobilier y est bon (69m²), avec des prix quatre fois moins élevés qu’à Paris. À 1h45 de train de la capitale et à moins d’une heure de Nantes, Angers attire.
A Angers la demande y demeure soutenue (plus haute que dans 10 des 11 plus grandes villes), ce qui présage une dynamique constante pour les mois à venir . Située sur les bords de la Maine, la capitale historique de l’Anjou propose un cadre de vie attractif, grâce à sa position (sur l’axe Paris-Nantes), ses monuments historiques, et sa proximité avec l’océan Atlantique. Des atouts qui n’ont pas échappés aux actifs qui cherchent à fuir les métropoles et qui veulent respirer le grand air…
2 Reims
“Le Champagne aide à l’émerveillement”, écrivit un jour George Sand. Une citation que les Parisiens ne peuvent qu’approuver : ils sont de plus en plus nombreux à céder aux charmes de Reims, et à s’installer au milieu des vignes. Avec des prix de l’immobilier près de cinq fois moins élevés qu’à Paris et un TGV qui permet de rejoindre la Ville Lumière en 45 minutes, la sous-préfecture de la Marne présente des attributs de taille pour les acheteurs.
Les perspectives d’achat sont également encouragées par une durée d’amortissement autrement plus basse qu’à Paris : 3 ans et 5 mois à Reims, contre près de 7 ans dans la capitale. 12 siècles après le Sacre de Charlemagne, la ville champenoise retrouve ainsi ses couleurs impériales.
3 Clermont-Ferrand
Elle se hisse sur la troisième marche de notre podium : Clermont-Ferrand bénéficie d’un excellent pouvoir d’achat immobilier (86m²) et d’une courte durée d’amortissement (moins de 3 ans). La ville est portée par un taux de chômage bas (6,6% en T1 en 2020) équivalent à celui des grandes villes les plus dynamiques (Paris, Rennes, Nantes) et montre des prix orientés à la hausse (+6,5% en un an).
L’Auvergnate, sans façon, résiste aux destructions d’emplois et à la multiplication du chômage partiel, conséquences malheureuses de la crise sanitaire. La ville ouvre ses bras aux citadins en mal de nature, alors que les croquantes et les croquants, tous les gens bien intentionnés, leur ont fermé la porte au nez…
Ces trois villes, qui résistent malgré tout à la baisse des prix de l’immobilier, nous apportent un précieux enseignement. Avec la crise sanitaire et l’avènement du télétravail, de nouveaux comportements émergent. Une tendance à surveiller, qui pourrait changer le visage de l’immobilier durablement, et modifier la démographie de l’hexagone dans les années à venir.
Source : Meilleursagents